Présentation
« LAZARE, Que t’on dit les morts ? – Qu’ils ne sont pas morts ».
Sillonner l’espace, voguer au milieu des constellations, parcourir les orbites stellaires… Combien de fois, enfant, avez-vous fait ce rêve en regardant le ciel nocturne ? Les yeux plongés dans l’infini vous surplombant, vous vous sentiez happé par le vertige de ces aurores lointaines, ébloui par ces clartés extrêmes.
Dans ces circonstances vous perceviez obscurément un désir intense, primitif et nostalgique mêlé à une sorte de frayeur de l’inconnu.
Tous les humains, à toutes les époques ont partagé ce sentiment : dès la préhistoire ils l’ont inscrit sur les parois des cavernes ou sur les pierres du désert. Ils ont élevé les mains, puis des autels, le regard perdu dans la coupole des cieux.
Si les profondeurs infinies du cosmos nous fascinent tellement c’est à cause d’un paradoxe inexplicable : nous percevons à la fois qu’elles constituent la frontière entre notre terre devenue banale et un monde que, craintivement, nous devinons étranger et ineffable mais dont toute notre conscience prédit qu’il nous est pourtant incroyablement familier.
Je vous invite à l’exploration, au questionnement et peut être la découverte d’un autre monde.
C’est là, que votre voyage commence : bien sûr ce voyage ne peut encore être effectué qu’en imagination. Mais n’est-ce pas ainsi que débute toute excursion ? Et puis, l’anticipation de l’aventure n’est-elle parfois pas plus forte que son accomplissement ?
Je vous conduis vers une planète très singulière. Malgré vos prévenances, peut être déciderez-vous de m’accompagner par curiosité ?
Je ne vous y conduis pas pour vous reciter des contes : à une histoire vraie, le mérite du conteur est peu de chose.
Les vues de Ligeia ε Ori que je vous présente sont des peintures traditionnelles, à l’huile. Elles ne sont pas une création de l’intelligence artificielle.
J’ai commencé ce récit de voyage pendant un étrange rêve qui se poursuit de nuit en nuit. Un rêve qui m’apparait tellement réel qu’au réveil, c’est ma réalité qui en est altérée. Comme si je puisais dans la mémoire de ma conscience ou de mon inconscient, des évidences qui sont sous nos yeux depuis notre naissance.
La conscience est une synchronisation. Elle oscille entre la somme de toutes les consciences de tous les neurones, leurs connexions réciproques avec tous les éléments de notre système nerveux et une énergie physico-physiologique qu’on ne sait pas encore localiser, qui s’appelle l’intuition ou l’inspiration.
Sous son influence, l’artiste ou le savant produit son œuvre, d’un jet, sans réflexion et sans raisonnement. Bien souvent cette induction subconsciente se fait sentir sous forme de rêves coordonnés et lucides, ou par collaboration entre le conscient et l’inconscient.
Le créateur n’est pas maître de son inspiration. Parfois l’ouvrage qu’il a commencé à bâtir subit des modifications profondes, parfois radicales, pendant que le travail inconscient se poursuit. Il y a là comme un jeu de puzzle subconscient et le scientifique ou l’artiste doit faire effort pour trouver comment combiner ces représentations pour leur donner un sens.
Quand l’œuvre est terminée, elle se trouve totalement différente de l’ébauche du début et s’il est honnête, son créateur la voit comme une œuvre qui ne serait pas de lui.
Car ces données de l’intuition sont acquises en dehors des faits, de l’expérience, de la réflexion et proviennent d’une sorte de mémoire subconsciente. On les qualifie de phénomènes de « déjà vu », de dissociation de personnalité, de témoignages de réincarnation, de lecture de pensée, d’états hypnotiques et médiumniques, de suggestion mentale, de télépathie et des rêves prémonitoires ou des simples pressentiments.
Comment certains expliquent ces myriades de myriades d’énigmes ? Quand ils ne refusent pas simplement de les écarter de leur étude, la plupart des scientifiques les analysent comme de simples manifestations d’hystérie : singulière maladie, qui, au lieu d’être une cause de troubles psychiques et de dégradation pour l’individu, augmente ses capacités et sa puissance.
Une théorie n’a d’intérêt que si elle permet de faire des prédicats, c’est à dire d’expliquer des phénomènes : il est très vrai que les hommes de grand talent ou de génie sont, sauf rarissimes exceptions, des « névropathes ».
Pour autant ce n’est pas parce qu’on aura dit que « le génie est névrose ou folie » qu’on aura fait comprendre le mécanisme des productions de l’esprit.
Surtout comment qualifier les multitudes de cas d’enfants prodiges, beaucoup plus nombreux que le laisse entrevoir la culture contemporaine ?
Pour prendre un exemple, comment expliquer le cas de Srinivasa Ramanujan, mathématicien indien, qui a découvert, alors qu’il n’était qu’un enfant sans éducation, des dizaines de formules mathématiques qui n’ont été vérifiées qu’un siècle après, à l’aide de supercalculateurs électroniques ?
Comment expliquer le nombre de génies précoces qui avant six ans, étaient déjà experts en mathématique ou en physique ? D’où tenaient-ils ce savoir ? C’est le hasard qui les a fait connaitre, et le nombre des enfants nés avec ce potentiel reste ignoré. Comment dans le domaine des arts expliquer Mozart ?
Comment expliquer, pour aller plus loin, les témoignages si troublants de la réincarnation ? Le plus souvent ce sont de très jeunes enfants qui parviennent à se souvenir de vies antérieures et ces souvenirs se dissipent vers l’âge de sept ans, lorsque le cerveau acquiert les mécanismes de maturité qui constituent l’armature indispensable de leur vie future.
Dans tous ces cas, il est physiologiquement impossible de comprendre pourquoi la mémoire subconsciente, qui n’est accessible que par accident, semble aussi étendue et infaillible.
C’est ce que tout démontre cependant:
– Si on tente une synthèse de ces phénomènes si divers, on remarque d’abord que tous ces faits ne dépendent en rien de la volonté consciente du sujet. Ils sont toujours produits, soit par une volonté étrangère en apparence, ou une personnalité subconsciente.
– Secondement, l’espace, le temps ou les obstacles matériels, n’ont aucune d’action sur eux.
– Troisièmement l’événement qu’ils font connaître, la connaissance qu’ils donnent, ne se situe pas dans le temps. Le passé, le présent et l’avenir se confondent pour eux.
En réalité, le supranormal est un agglomérat de faits que, pour l’instant, la science est impuissante à expliquer.
Stimulé par la succession de rêves que j’ai décrits, j’ai tenté dans une autre partie de comprendre cet étrange lien qui passe toujours, malgré mes efforts, par l’inconscient c’est à dire par la question de la nature de la conscience.
Il est possible que l’humanité parvienne un jour à expliquer et relier entre eux tous ces phénomènes.
En attendant ce fabuleux développement de l’humanité, je vous conduis à des expériences mentales dans ce site : pour les plus âgés vous y trouverez un espoir et pour les plus jeunes de quoi susciter votre curiosité et votre ouverture d’esprit.
« Expérience de pensée », « edankenexperiment » en allemand, est le terme célèbre par lequel Albert Einstein désignait les simulations mentales qui l’ont conduit à ses plus grandes percées scientifiques. Einstein n’est ni le premier ni le dernier à s’y être livré, mais ses succès ont été décisifs pour établir les expériences de pensée comme pierre angulaire de la physique théorique moderne.
Une expérience de pensée, ou mentale est une méthode qui permet de résoudre un problème par la seule puissance de l’entendement et de la capacité à se figurer des représentations mentales.
On possède des traces de ce que, dès l’antiquité, les savants et les philosophes ont utilisé ce type de rêve lucide et qui aboutira au XXe siècle au célèbre paradoxe EPR sur les mesures d’objets chez Einstein.
Platon, Galilée, Nietzsche, jusqu’à la science moderne, Bohr qui l’a souvent utilisé pour découvrir la mécanique quantique, Maxwell qui y découvrit les fameuses équations qui sont à la base de la thermodynamique et de la physique nucléaire, Folkman qui fit la découverte révolutionnaire dans le traitement du cancer, l’ont pratiqué et combien d’autres, dans tellement de domaines !
Parce qu’entre la donnée empirique et l’objet théorique existe une distance considérable, seule l’intuition permet de la franchir. Mais qu’est-ce que l’intuition, qu’est-ce que le subconscient ou l’instinct ?
Dans cette expérience de pensée je vous propose les prémisses d’un syllogisme : il s’agit de voyager pour trouver des réponses vers un endroit précis de l’Univers ; à peu près au centre de la nébuleuse d’Orion, dans le système stellaire d’Epsilon Orionis, une exoplanète, Ligeia ε Ori, orbite selon une très longue elliptique. Elle est comme la Terre une planète de réincarnation.
On examinera dans un volet encore en construction pourquoi la réincarnation est non seulement probable, mais plus encore absolument logique.
Ne cherchez cependant pas dans la galerie des planches et des croquis de voyage, les preuves que j’apporte plus loin. Je vous expliquerai bientôt comment se produit le processus de la survie désincarnée. Je tacherai de vous convaincre que nous ne sommes qu’un morceau de conscience d’une conscience plus vaste dans l’espace-temps et que la mémoire ne se circonscrit pas au corps physique.
Je sais trop ce que véhicule comme état d’esprit et de pensée magique, l’idée de réincarnation. Eu égard aux multiples témoignages dont j’ai parlé, cela mérite qu’on analyse rationnellement les choses et qu’on débarrasse le concept de ces idées mystiques.
Ce n’est pas l’objet des vues de cette galerie de paysages qui ne décrit que les singularités de cette lointaine et divergente Terre. Pour ceux d’entre vous qui veulent comprendre naviguez dans le volet Blog ou je vous fais part plus complétement de cette expérience de pensée.